Near Life Experience
Victor Villafagne (FR)
Near Life Experience
Installation

Near Life Experience is a film essay on the birth of forms, but in the form of sculptures. The word “form” comes from the Latin forma, and its Greek equivalent is “morphe.”
Morpheus is the goddess of prophetic dreams who puts men to sleep by caressing them with poppy flowers. Their bodies then become like the dead; they take shape, take position.
It is in this night that humans escaps from the machine of the gods, which governs the world, and are able in turn to follow up the tracks and keys offered by their imagination and make them real.

Near Life Experience is an attempt to solve my own obsessions.

Form is what is immersed in this liminal state, a critical state between idea and object, energy and matter. The nascent form tries as best it can to resist death: immobile, it is worn down by time; in motion, it is too fragile to resist the weight of time. The exhibition neutralises in order to better show, it is an atomic spraying machine in the service of abstraction. It gives birth to value and experience. It channels art, gives it a temporality and a space, it creates an economic system, from which trades emerge, knowledge is exchanged. The form always plays along with this space in the attempt to survive it. There is no truly rebellious act that can exist according to the sense of this space because nothing that tries to save its life is rebellious, just deeply alive. The forms try to explain to us how they survive, reproduce, infect people with the ideas they encrypt, and how they die. Art objects are objects of power and might, which they transmit and symbolize: this is the reproduction of substance through form.

Victor Villafagne
Victor Villafagne France
Promotion Marguerite Duras

Victor Villafagne, born in 1995 in Mont-de-Marsan, lives and works in France.
He makes sculptures in order to “resolve his own cinematographic obsessions” by bringing into play relationships of force and energy in forms that always generate an intimate relationship with sound. He describes his works as “energy batteries of awareness, taking the form of technological fossils”: living entities that possess their own energy, before and after passing through his hands. They are pieces that digest each other, devour each other, recycle each other, alchemize each other. Perceptive, psycho-acoustic and other cognitive effects play a part in the psychotropic perception provoked by these “reactive” forms, resisting the exhibition space as a space of mortuary power, where works are dissected and deactivated. His work has been presented at the Palais des Beaux-Arts in Paris (2021), the Creux de l’Enfer in Thiers (2020) and the Czech Centre in Paris (2019, 2020). In collaboration with Flora Bouteille, he has developed projects at Les Subsistances in Lyon and at the Lyon Biennale (2019), at the Salon de Montrouge (2019), and the two artists also conceived the radio series Le palais hermétique de la mémoire, the first episode of which was presented at the Ars Electronica festival. The rest of the series was broadcast by the Centre d’Art Contemporain d’Ivry-le Crédac (2021-2022)

Cursus

Victor Villafagne vit et travaille en France ; En quête de signes archéologiques d’un futur passé. Il décrit ses oeuvres comme des « piles énergétiques de prise de conscience, prenant la formes de fossiles technologiques ». Sortes d’entités vivantes possédant leur vie propre, avant et après être passées entre ses mains. Ses pièces se digèrent entre elles, se dévorent, se recyclent. Il fait intervenir les énergies, l’électricité, les matières chimiques ou radioactives dans ses installations où la notion de danger à un rôle à jouer . Ne souhaitant pas se définir comme appartenant à un champ ou l’autre du contemporain, il se considère comme un alchimiste démystifié, écrivant sa propre mythologie contemporaine, dans laquelle les formes artistiques sont les organes sexuels et assurent ainsi un rôle dans la reproduction des idéologies et des mouvements de pensée. Recyclant la forme du studio de musique pour réfléchir la notion d’atelier dans un monde fluide, il réfléchis également à l’aspect spéculatif des oeuvres d’art, comme écho au système méta-capitaliste détournant le concept de science fiction pour en faire un Art-fiction où les oeuvres d’arts servent de base de questionnent à nos problèmes contemporains.

En 2014 il crée le label Thermal Noise records, puis en 2018 avec Jérémy Saintout le regroupement de création Première frappe, composé de Plasticiens et musiciens et vidéastes. Après un Diplôme de Technicien supérieur de l’audiovisuel obtenu à Biarritz, il passe en 2015 son Dna avec mention à l’Esa des Rocailles. En 2018, il a réalisé la bande sonore du documentaire Soleil Noir de Charles de Kouchko et Camille Courcy . Il collabore également sur plusieurs projets avec Flora Bouteille comme lors de son invitation par l’artiste sur la pièce L’écologie de la peste présenté au Salon de Montrouge 2019 ou pour la performance Powerful General Purpose Art part I: le perverti aux Subsistances, Lyon. Cette collaboration se continuera pour la pièce one minute secret présenté à la Biennale de Lyon, et plus récemment sur une série radiophonique écrite en tandem « Le palais hérmetique de la mémoire » dont le premier épisode est présenté pour le festival Ars Electronica et la suite de la série par le Crédac. Lors de son DSNEP à l’ENSBA Lyon, qu’il valide avec mention, il devient lauréat du Prix Charles Dufraine, ainsi que du Prix des Partenaire. Il suivra en 2019 le post diplôme « Arts et Créations Sonores » de L’ENSA à Bourges.

    • Pandrol Pandrol est une entreprise mondiale de technologie ferroviaire, fondée en 1953 et opérant dans plus de 100 pays à travers le monde, avec plus de 400 systèmes ferroviaires ayant adopté ses produits.
    • Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, Tourcoing Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains est né de la volonté du ministère de la Culture et de la Communication d’implanter dans le nord de la France, un établissement supérieur d’enseignement artistique d’un type nouveau, pôle d’excellence d’envergure nationale et internationale, dont les références furent exprimées par quelques formules telles que « un IRCAM des arts plastiques » ou encore « une villa Médicis high-tech ».

Sa pédagogie, principalement fondée sur la production d’œuvres de toute sorte dont le point commun est l’intégration de techniques audiovisuelles professionnelles, en fait un lieu de production, d’expérimentation et de diffusion totalement inédit.

Source: http://www.lefresnoy.net/fr/Le-Fresnoy/presentation