Lorsque sa mission scientifique s’achève, un satellite chargé de surveiller l’évolution du climat chute à près de 28 000km/h vers une Terre dévastée. Dans cette course folle, il rencontre une guide opérant pour Pèlerin, agence de tourisme de l’apocalypse qui propose aux survivants des expéditions vers des lieux sensationnels.
Dans ce conte d'anticipation, la récolte de données, c'est-à-dire l'activité du satellite, vient rencontrer l'image de synthèse qui est la manipulation de la donnée numérique. Le projet Paradise trouve sa source dans cette interaction entre le sujet et le matériau qui le véhicule.
Je tiens à remercier Anna Mouglalis pour son implication exceptionnelle dans le projet, MocapLab pour son soutien technique, et toute l’équipe technique : Thibaut Haas, Julia Stern, Adrien Grigorescu, Clément Decaudin, Yannick Delmaire, Gilles Marsalet, François Engrand, Gabriel Gonzalez et Paul Guilbert. Enfin, je tiens à remercier très chaleureusement Yann Gonzalez pour ses précieux conseils, son humanité et son écoute sans faille.
Mais aussi un très grand merci aux meilleurs colocs de la salle synthèse : Ludo, Lou et Lina (un peu).
Né à Aubervilliers, en 1992. Son travail a été présenté aux Rencontres d'Arles et au Jeu de Paume en 2021, ainsi qu'à la Villette en 2023. Il est marqué par la question de la sauvegarde. Celle de l'environnement, mais aussi celle des données, support incontournable de notre écosystème numérique. Ses recherches sont imprégnées de références aux sciences ou à la science- fiction, et à l'écologie.
Que ce soit par l'emploi de la photographie, de la vidéo ou de l'image de synthèse, son travail s'élabore au travers d'expérimentations successives et d'hybridations afin de produire une prospective ambiguë questionnant le maintien des structures de croyances collectives garantes de notre perception de la réalité.
